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    Cultures-Kairós 

     

    Revue d’anthropologie des pratiques corporelles et des arts vivants soutient la production de la recherche et la diffusion de la connaissance en anthropologie et en études en arts s’intéressant à la praxis et à ses diverses esthétiques (aisthesis) sur les cinq continents. Elle privilégie les études ethnographiques qui réhabilitent les phénomènes de construction du sensible et de la pratique comme singulièrement au cœur des processus sociaux et culturels. Elle se propose de favoriser des réflexions portant une attention particulière aux phénomènes d’expression, de réception et de (res)signification des pratiques culturelles permettant de (re)penser le problème de l’événementialité en tant qu’expérience du suspens du temps social et de la condition corporelle en jeu dans le kairósCultures-Kairós se constitue ainsi comme une contribution à une anthropologie de l’esthétique.

     

    Paroles de Maîtres présente des récits de vie, des témoignages, des entretiens et autres travaux significatifs – textes écrits, audio ou vidéo – d’experts d’une pratique esthétique, d’artistes, de maîtres d’une tradition particulière, en lien ou indépendamment des Théma. Cette rubrique revendique une production « hors-format », c’est-à-dire non inscrite dans les logiques académiques et assume en ce sens la diffusion d’idéologies potentielles. Elle se veut avant tout constitutive d’un fond d’archives et de matériaux de recherche destinés aux personnes intéressées, mais aussi à interroger les perspectives scientifiques.

     

     

     

     

     

     

     

    Fondée en 1858 par le japonisant Léon de Rosny (1837-1914) sous le nom de Revue Orientale et Américaine, la revue L’Ethnographie est devenue l’organe de la Société d’Ethnographie orientale et américaine créée un an plus tard. Fidèle à sa vocation d’origine, L’Ethnographie publie des travaux de chercheurs issus d’horizons disciplinaires variés.

     

    La participation de la Société Française d’Ethnoscénologie et de la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord au projet éditorial de L’Ethnographie poursuit et développe les intentions des fondateurs de la Société d’ethnographie de Paris en élargissant son propos à la connaissance des incarnations de l’imaginaire, théorisée et développée par les chercheurs en ethnoscénologie.

     

    Résolument transdisciplinaire, la revue s’ouvre aux recherches en esthétiques scéniques, à l’anthropologie des arts performatifs et spectaculaires et aux études en ethnosciences avec la nécessité d’associer savoir académique et expérience sensible des praticiens. Consciente des difficultés propres à l’approche de pratiques préalablement normées, hiérarchisées, catégorisées à la fois par leurs acteurs et les codes culturels des chercheurs, la revue privilégiera les travaux qui rendent compte des biais perceptifs et interprétatifs ainsi que l’accueil de publications peu ou mal diffusées, voire oubliées pour des raisons linguistiques, géographiques et politiques. Dans cette perspective, les arts vivants et les pratiques performatives seront abordés comme des « faits sociaux totaux ».

     

     

     

     

     

     

    Sken@s : fonds documentaire en ethnoscénologie

     

    En 1995 année du colloque de fondation de l’ethnoscénologie, on était loin de ce XXIème siècle numérique. Nous rappelons que l’ethnoscénologie se situe dans le champ contemporain de l’anthropologie de l’esthétique en ayant pour objet d’étude les pratiques spectaculaires et performatives vivantes des différentes sociétés, avec le souci premier de les analyser dans leur propre contexte en maîtrisant toute forme de centrisme.

     

    L’ethnoscénologie apparaît pour la première fois en public sous la forme d’un « manifeste », publié en mai 1995 par la revue Théâtre/Public. Manifeste que nous n’avons jamais examiné en cours ou dans les séminaires et qui, pourtant, situe clairement l’objectif du projet, inscrit explicitement dans le courant des postcolonial studies, des subaltern studies qui ont eu pour maître d’œuvre l’historien bengali Ranajit Guha, et de l’anthropologie croisée. « Manifeste » genre qui se situe entre la littérature, l’art et la politique mais jamais dans les sciences.

     

     

      

     

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