Ce colloque international, en partenariat avec la MSH Paris Nord et le projet UPL 2020-2022 Écologies artistiques et numériques des corps vivants au musée porté par Katia Légeret, réunit un réseau de chercheurs artistes et approfondit les journées d’étude organisées depuis 2020 sur la même thématique. Il s’agit de restituer, par la création d’un parcours sensible et interdisciplinaire, dans une collection muséale et patrimoniale, des modes d’immersion participative du public dans le lieu et dans une relation écologique avec l’environnement. L’objectif scientifique consiste à jouer et à répertorier des gestes artistiques, en résonance à la fois avec un lieu arboré/urbain et de nature, avec des pratiques corporelles improvisées, ou savantes, et avec des objets/oeuvres exposés liés aux arts vivants, numériques ou à des patrimoines dits immatériels en lien avec l’arbre. Il s’agit d’arborer l’archive, de la montrer en mouvement, en réseau, et non de la reconstituer. En quoi un tel déplacement organique, par des récits mis en gestes – dans les espaces urbains, muséaux, imaginaires, virtuels, vidéo, arboretum, auditorium – la déterritorialise-t-elle ? Acte de transmédiation esthétique, cette nouvelle collection de gestes créatifs s’intéresse à la responsabilité du chercheur et artiste en arts vivants pour transformer et impliquer nos comportements dans le développement durable.