- « Sophrologue et Relaxologue », délivré par l’Académie de psychothérapie et de sophrologie caycédienne de Paris, 06/2002
- Diplôme de spécialisation « Relaxation et anxiété – Gérer le trac », 06/2003.
- HDR, "Acteurs et maîtres d’art". Jury : Picon-Vallin B., Lieber G., Montpellier III, président ; Banu G., Paris III ; Avron D., UPJV Amiens ; Schaffner A., UPJV Amiens. 4/12/2000.
- Docteur de l’Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris III), Etudes théâtrales.
Thèse : « Le destin de la notion de Théâtre d’Art au XXème siècle », jury : Jean-Pierre Sarrazac JP., président, Banu G., dir., Abirached R.,Lieber G. Mention très honorable avec félicitations du jury à l’unanimité. 6/06/1995.
Thèse publiée : Le Théâtre d’Art, aventure européenne du XXème siècle, ed. Théâtrales, 1997.
- Ecole internationale de mime, mouvement, théâtre Jacques Lecoq, 1981.
- Prix Poncetton de la Société des Gens de Lettres, 1997.
- Titre de « Cassal Speaker », University of London School and advanced Study, 1999.
- Chevalier de l’ordre des arts et des lettres, 06/2014.
Son parcours d’enseignant-chercheur a pris appui sur l’expérience artistique et internationale.
- 1996. MCF, dir. du Départ. Arts de la scène et de l’écran, Université Picardie Jules Verne. Il a développé une filière complète, autour des passages entre scènes et écrans, pratiques et formations croisées.
- 2003. Professeur, UPJV.
- Depuis 1999, avec Lucia Bensasson, directeur artistique de l’Association de Recherche des Traditions de l’Acteur, présidée par Georges Banu, et Ariane Mnouchkine, vice-présidente. Partageant l’esprit des studios d’acteurs créés en Russie, en Europe et aux Etats-Unis au cours du XXème siècle, ARTA est un lieu de recherche et de formation permanente visant à ressourcer, transmettre et explorer, avec comme spécificité, une double vocation : l’ouverture internationale et l’expérimentation entre traditions et modernité. Située à la Cartoucherie, Paris, partenaire de l’Université Paris 8, ARTA est soutenue par le Ministère de la Culture et de la Communication et la Ville de Paris. Etudiants et artistes du spectacle vivant viennent y questionner leur pratique, au contact des personnalités et des pédagogues étrangers issus de traditions spectaculaires européennes et extra-européennes qui y sont invités. Etudiants, artistes, chercheurs peuvent consulter son fonds documentaire, participer aux rencontres, tables-rondes, conférences, master-classes et sessions expérimentales.
- Depuis 2009, professeur à l’Université Paris 8.
Responsable des masters du départ. Théâtre, « parcours scènes du monde, histoire et création ».
Responsable de l’axe Ethnoscénologie, de l’EA 1573 « Scènes du monde, création, savoirs critiques. »
- Coord. du thème 5 puis D de l’axe 1, « Créations, Pratiques, Publics », Maison des Sciences de l’Homme, Paris-Nord.
- Concepteur et coord. (avec Picon-Vallin B.) du Centre International de Recherches sur la Formation en Arts de la Scène, en partenariat avec ECUM, le Centre de recherche transdisciplinaire Performing Arts - NACE, de l’UFMG, et l’Association brésilienne de recherche et des études supérieures en Arts de la scène – ABRACE, Belo Horizonte, Brésil, ouvert en 2009.
- Depuis 2012, porteur du projet « les processus de direction d’acteur, de transmission et d’échange », soutenu entre 2012 et 2015 par le Labex Arts H2H, en lien avec le Conservatoire national supérieur d’art dramatique, l’Université Paris 8 et ARTA.
- Depuis 2016, Expérimenter la relation clinique par le théâtre : écriture, mise en scène et direction d’acteurs pour des consultations médicales théâtralisées, dans le cadre du projet LABEX Arts H2H / MSH Paris Nord, EA4414 HAR (Histoire des arts et des représentations, axe ethnoscénologie, EA 1573 "scènes du monde, création et savoirs critiques", 2017-2018.
- Membre actif de la Société Française d’Ethnoscénologie.
- Membre des comités de rédaction de L’Ethnographie, et de Repertório teatro & dança.
- 1976. Premier spectacle professionnel : Les Loups de Catherine Dasté, Cie Claude-Pierre Chavanon, Lyon.
- 1977-81. Formation auprès d’Isaac Alvarez, puis de Jacques Lecoq à l’École internationale de mime, mouvement, théâtre, Paris (1979-81).
- 1983-90. Membre du Théâtre du Soleil, dir. Ariane Mnouchkine, de 1983 à 1990. Après la trilogie des Shakespeare, Richard II, La Nuit des Rois et Henri IV, rôles de Hou Youn dans L’histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge, et de Mohamed Ali Jinnah dans L’Indiade ou l’Inde de leurs rêves de Hélène Cixous. Tournées mondiales.
- 1990-1999. Assidu du Studio classique de Christian Rist. Stages avec Andréas Voutsinas, Daniel Mesguich, et les pédagogues russes du GITIS : Natalia Zvereva, Irina Promptova, Nikolaï Karpov.
- Travaille avec des metteurs en scène tels Hans Peter Cloos, Paul Golub, Farid Paya.
- 2001-2003 : ses recherches sur les modalités de préparation et d’entraînement de l’acteur l’ont conduit à se former en relaxologie et sophrologie caycédienne, avec spécialisation « relaxation et anxiété- Gérer le trac. »
- 2004-2008. Partenaire d’Anatoli Vassiliev, Départ. de recherche et de formation à la mise en scène, Ensatt.
- 2005-2008, dramaturge auprès de Guy Freixe, Théâtre du Frêne.
- Parmi ses créations personnelles :
Les armes de la nuit, d’après Vercors (seul en scène), Le Jeu de Robin et de Marion d’Adam de la Halle (spectacle musical issu d’une résidence à la Fondation Royaumont, 2002-2003, Médée Kali, de Laurent Gaudé, Théâtre du Soleil, 2008, Managua 78 d’après Koltès (seul en scène), 2016, et Sodome ma douce de Laurent Gaudé, 2017.
Acteur dans Bhopal Blue de Zeno Bianu, spectacle chorégraphique et musical de la Cie Brigitte Chataigner créé en 2015 à Rennes, programmé au Théâtre du Soleil nov/dec. 2016. Tournée en 2019.
En France et à l’étranger, il dirige :
- creusets d’expérimentation avec performances croisant théâtre, danse et musique, et passerelles entre traditions scéniques européennes, russes, indiennes, japonaises, chinoises, nord et sud-américaines...
- ateliers et stages (le souffle de la parole, les impulsions du texte ; écritures et mises en jeu...)
Interdisciplinaire et transculturelle, la formation du Parcours Scènes du monde, histoire et créationvise à produire des connaissances et des compétences dans le champ des études théâtrales et transartistiques, à rendre compte du ou de son travail créatif, à comprendre et s’insérer dans le monde esthétique et socio-économique des arts en intégrant les enjeux contemporains mondiaux.
Elle vise les compétences suivantes :
- connaître les pratiques spectaculaires, performatives et artistiques occidentales et extra-occidentales, analyser leurs relations transculturelles et transdisciplinaires ;
- contextualiser œuvres, modes créatifs et parcours artistiques en les interrogeant dans leur dimension historique, esthétique, socio-économique ou ethnoscénologique ;
- appréhender une approche de réflexion, de création et de conception de projet collaborative.
Le parcours « Scènes du monde, histoire et création » se fonde sur une approche transculturelle et plurielle du théâtre, au croisement des études esthétiques, historiques, littéraires, mais aussi anthropologiques et socio-économiques. Création théâtrales et performatives, recherches-créations sont ainsi abordées au prisme des enjeux des bouleversements mondiaux de la culture.
Ce parcours développe des capacités spécifiques :
- être capable d’établir la mise en relation dynamique et interactive entre exercice critique, pensée théorique et pratique de création ;
- d’interroger par la réflexion théorique et l’expérimentation les enjeux esthétiques et poétiques du spectacle vivant, en relation avec les mutations du champ artistique ;
- de penser les méthodes d’investigation, cerner les protocoles nécessaires à l’expérience de terrain, considérer et questionner sa propre expérience vécue pour analyser les comportements spectaculaires et pratiques performatives dans une perspective anthropologique ;
- de maîtriser les pratiques pédagogiques du spectacle vivant.
Charge de cours (pour avoir accès aux détails des cours, télécharger le fichier .pdf disponible en fin de présentation) :
LICENCE 2
UE10. EC10bis. « Le souffle de la parole, l’impulsion des textes. »
M1. UE1. EC1. Méthodologies
Jean-François Dusigne et Stéphane Poliakov en alternance. (Cours partagé)
M1. UE2. Altérités. EC4
« L’expérience d’ARTA : de la recherche des traditions de l’acteur à l’idée d’un joueur créateur des scènes du monde »
Master 2 UE 7. UE 11, Méthodologie de la recherche
Isabelle Moindrot et Jean-François Dusigne en alternance. (Cours partagé)
Master 2 UE8 ACTEURS DU MONDE EC13. Écritures et mises en jeu
- Codirecteur artistique de l’Association de Recherche des Traditions de l’Acteur, ARTA, ayant pour vocation spécifique l’ouverture internationale, et l’expérimentation transculturelle entre traditions et modernité. Depuis 2008, le partenariat entre ARTA et Paris 8 favorise le développement d’échanges et de projets internationaux, les missions, et les collaborations avec les écoles d’art et Universités étrangères.
- Concepteur et coord. (avec Picon-Vallin B.) du Centre International de Recherches sur la Formation en Arts de la Scène, en partenariat avec ECUM, le Centre de recherche transdisciplinaire Performing Arts - NACE, de l’UFMG, et l’Association brésilienne de recherche et des études supérieures en Arts de la scène – ABRACE, Belo Horizonte, Brésil, ouvert en 2009.
- Membre du comité de rédaction, Revue Repertório teatro & dança, Brésil, 2014-
- Réseau international d’études sur la présence, coord. France ; coord. Brésil : Gilberto I, Université Federal do Rio Grande do sul, 2014- : Dusigne JF., « Le processus de création à l’œuvre dans une « recherche-création », de l’épreuve subjective au partage objectivé : quels formats spécifiques inventer pour témoigner, analyser, transmettre l’expérience ? » Revista Brasileira de Estudos da Presença. - Brazilian Journal on Presence Studies - e-ISSN 2237-2660 - Universidade Federal do Rio Grande do Sul, Brésil, 2016.
- Responsable de l’axe « Ethnoscénologie » de l’EA 1573 dont les recherches visent :
1) à contribuer, par la théorisation des expériences, à une meilleure connaissance des pratiques performatives et spectaculaires de groupes et communautés culturels du monde entier. Veiller à lever les pièges de l’ethnocentrisme incite à mieux contextualiser chaque domaine, en repérant spécificités et interférences entre les cultures. Les conceptions dramaturgiques et théâtrales, les pratiques et traditions scéniques n’ont cessé de varier en fonction des contextes, notamment historiques, esthétiques, sociaux et politiques, et des conditions matérielles et économiques qui en résultent. La mise en perspective des échanges internationaux conduit à se demander comment appréhender dans leur altérité l’étonnante diversité de pratiques spectaculaires inventées par l’humanité, sans les édulcorer ni réduire leur complexité originale à l’aune de nos présupposés perceptifs, idéologiques et esthétiques. En s’attachant à situer et à cadrer les conditions de l’enquête, la démarche s’appuie sur le témoignage, l’observation participante et l’expérimentation, pour spécifier les outils, préciser les protocoles les plus adéquats pour décrire et analyser des processus d’incarnation de l’imaginaire qui, tout en reflétant une vision du monde, relèvent de l’éprouvé, de l’expérience relationnelle et de l’échange sensible.
2) D’autre part, à mieux situer les enjeux et défis de la création scénique contemporaine :
- en retraçant la circulation des idées et des pratiques à travers l’Europe et le monde,
- en interrogeant les processus dans une perspective transdisciplinaire, en relation aux autres arts,
- en analysant les aspirations récurrentes à se tourner vers l’ailleurs, qui ont motivé découvertes, rencontres interculturelles, et échanges internationaux.
3) Au-delà de l’analyse des œuvres et des formes, il s’agit de prêter attention non seulement aux pics émergents que sont les spectacles, mais aussi aux processus de leur élaboration. Le souci de clarification épistémologique et la quête de méthodes conduisent ainsi à interroger les modalités d’apprentissages et de transmissions. Cette attention particulière porte également sur les processus de création individuels et collectifs de la scène à l’écran.
En faisant valoir les dimensions culturelle, idéologique ou encore historique du corps expressif, à l’appui d’exemples de réalisations, de manifestations, de performances, de cérémonials, de rites qui impliquent ou mettent en jeu des personnes agissant devant témoins (en vue d’intentions variables qu’il convient de spécifier), il s’agit de prêter attention au développement de la conscience de soi, à la manière dont la culture, l’éducation et le vécu interfèrent pour forger habitus et schémas corporels, qui exercent une incidence dans la mise en forme du corps sensible, et dans la manière de circonscrire l’espace-temps où il évolue.
- Coordonnateur du thème D « Création, pratiques, public » de l’Axe 1 « Industries culturelles et arts » à la Maison des sciences de l’Homme Paris nord UMS 2553. Le thème s’inscrit dans la perspective énoncée ci-dessus. Il fédère des programmes visant à rendre compte, dans leur multiplicité, de modalités et processus propres aux pratiques performatives et spectaculaires dans les temps et les lieux les plus divers. Mots clés : arts du spectacle, opéra, danse, ethnoscénologie, pratiques spectaculaires, performance, corps, voix, genre, études féminines, études féministes.
Mots clés : arts du spectacle, opéra, danse, ethnoscénologie, pratiques spectaculaires, performance, corps, voix, genre, études féminines, études féministes.
- Porteur du projet Labex ARTS H2H « les processus de direction d’acteur, de transmission et d’échange », en partenariat entre l’Université Paris 8, le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris et ARTA, entre 2012 et 2015. Le projet se poursuit, notamment au sein d’ARTA.
Les quelques études relatives à la direction d’acteurs ont porté principalement sur l’analyse des discours de metteurs en scène, tenus au cours de répétitions ou à propos de leur travail. Cependant, peu d’analyses se sont vraiment penchées sur l’acte en soi, sa valeur d’expérience humaine, et ses incidences, en se proposant d’appeler à l’appui des études théâtrales des disciplines comme la psychologie, la linguistique, l’anthropologie ou les neurosciences pour étudier la direction d’acteurs.
Les conceptions de la direction, qui peuvent être flottantes ou tranchées, répondent aux orientations esthétiques et idéologiques les plus diverses. Les postures peuvent être plus ou moins conscientes, se vouloir ou se montrer dirigistes ou accompagnantes, donner lieu à des formulations de méthodes ou au contraire à des refus de théorisation ; les uns peuvent privilégier le recours à la métaphore, d’autres procéder par tâtonnements, d’autres avoir recours à la ruse ou aux détournements, d’autres encore se contredire volontiers ou opérer par propositions paradoxales. Des approches panoramiques ont ainsi entrepris de répertorier l’éventail des conduites, contribuant à entrouvrir un champ de complexité qui incite à dépasser les clivages réducteurs et exclusifs (telle l’opposition entre la maïeutique et le montrer).
De même que la conception du protocole créatif non seulement résultent de partis-pris mais déterminent, impriment une esthétique, notre hypothèse réside en ceci : les modalités, la manière de diriger relèvent de choix (consentis ou non) qui ont des incidences équivalentes sur le processus artistique et sa finalité, à savoir l’échéance de la rencontre publique. Il s’agit notamment d’évaluer ce que le metteur en scène obtient dans l’immédiat de l’acteur lors d’une séquence de travail (et comment il l’obtient), et ce que l’acteur développe en scène (et comment il le développe) quand il est censé avoir acquis l’autonomie suffisante pour parcourir le rôle d’un bout à l’autre. C’est en l’occurrence, la recherche de cette autonomie de trajectoire qui distingue la tâche de l’acteur sur scène et à l’écran.
Une mise à distance critique de l’expérimentation, du protocole et de la méthodologie, tente de tirer profit des croisements, des confrontations, pour des séminaires, journées et colloques où expériences, réflexions et contributions communes donnent lieu à constitution d’une mémoire vive (écrite et audiovisuelle).
Les artistes (acteurs, danseurs, performeurs, chorégraphes, metteurs en scène, réalisateurs…) ayant participé aux différentes expérimentations sont invités, apportant témoignages et questionnements personnels, contribuant ainsi à cette réflexion.
Le protocole méthodologique mis en place reste ouvert à des disciplines comme la psychologie, la linguistique, l’anthropologie ou les neurosciences.
Les questions liées à la formation et à la pédagogie sont également posées.
Chaque phase d’expérimentation est filmée, avec travail de décryptage et d’analyse des documents ainsi constitués.
1. - La direction d’acteurs peut-elle s’apprendre ? conception et direction de l’ouvrage collectif, avec Introduction : « En vue de débarquer le pilote, affranchir le navire… », pp. 5-15, « Vers un nouveau visage du pédagogue de théâtre », pp. 38-50, « dialogues croisés » pp. 270-298, et « D’un metteur en scène à l’autre : aimer les paradoxes, rebondir », pp. 111-122. Solitaires Intempestifs, 2015, 448 pages. Publié avec le soutien de l’ANR (programme Investissement d’avenir ANR-10-LABX-80-01) et le concours de l’Université Paris 8.
2. - Les passeurs d’expérience, ARTA, école internationale de l’acteur, Editions Théâtrales, 2013, 254 pages.
3. - L’Acteur naissant. La passion du jeu, Paris, Editions Théâtrales, 2008, 198 pages.
4. - Le Théâtre du Soleil, des traditions orientales à la modernité occidentale, commande de la DESCO, Ministère de la Jeunesse, de l’Education et de la Recherche, Sceren, CNDP, 2005.
5. - Le Théâtre d’Art, aventure européenne du XXème siècle, Paris, Editions Théâtrales, juin. Préface de Georges Banu. 368p., 150 photographies ou illustrations dans le texte et pleine page. Prix Poncetton de la Société des Gens de Lettres, et Du théâtre d’art à l’art du théâtre, anthologie des textes-fondateurs, Paris, Editions Théâtrales, 1997, 94 p.
- Direction de 44 masters (Master 1, Master 2) entre 2013 et 2017
- 1 HDR soutenue en 2013
- 1 encadrement post-doc en 2016
- Direction de 10 thèses soutenues entre 2015 et 2017
- 2 codirections 50% et 9 directions de thèse en cours
- Ethnographie, membre du comité de rédaction, 2017-
16 participations à jurys de thèse entre 2013 et 2018 (cf. liste en annexes)
- Codirecteur artistique de l’Association de Recherche des Traditions de l’Acteur, ARTA. Cette association, qui dispose d’un lieu dédié à la recherche et à la formation permanente, a pour vocation spécifique l’ouverture internationale, et l’expérimentation transculturelle entre traditions et modernité. Partageant l’esprit des studios d’acteurs créés en Russie, en Europe et aux Etats-Unis au cours du XXème siècle, ARTA a été fondée en 1989 par Lucia Bensasson sous l’impulsion d’Ariane Mnouchkine, vice-présidente, aux côtés de Paul-Louis Mignon puis Louis Joinet. Depuis 2017 Georges Banu, pr. émérite de l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, en est le nouveau président. L’association bénéficie d’une double direction artistique : ayant succédé à Claire Duhamel en 1999, Jean-François Dusigne poursuit avec Lucia Bensasson son développement. ARTA est ainsi partenaire de l’axe ethnoscénologie de l’EA 1573 Scènes du monde, création, savoirs critiques. Cours, conférences et séminaires y sont donnés. Située à la Cartoucherie, la maison d’ARTA bénéficie du soutien de la Ville de Paris et du Ministère de la Culture et de la Communication. Des personnalités artistiques, artistes-pédagogues issus des différents continents, y sont invitées pour y donner démonstrations, conférences, masters-classes et stages pratiques. ARTA invite ainsi à s’initier à des pratiques scéniques étrangères, pour non seulement étoffer les compétences mais forger des outils concrets, en vue de développer les capacités d’ « acteurs-créateurs des scènes du monde ». Les passerelles transculturelles entre traditions et modernité, l’expérimentation de croisements disciplinaires entre théâtre, chant, musique, danse, cirque, visent à se préparer, s’exercer autrement, à concevoir de nouveaux processus créatifs.
Elèves, acteurs, étudiants en arts du spectacle y consultent ses travaux, visionnent son fonds documentaire ou participent aux creusets exploratoires, stimulant la découverte, les rencontres et les croisements entre pratiques scéniques du monde entier. Observations, articles, mémoires, thèses, films y sont réalisés. La réputation d’ARTA favorise le développement d’échanges et de projets internationaux, les missions, et les collaborations avec les écoles d’art et Universités étrangères.
5. Responsabilités scientifiques
Membres de l’équipe ethnoscénologie
- 1 professeur / 1 professeur émérite /1 MCF /1 MCF associée 30% /11 doctorants
- Budgets 2017 : apports du Labex Arts H2H : 21245,70 €, MSH Paris Nord : 14050 €, EA 1573 : 5746 €96.
- Appuis logistiques et matériels d’ARTA (équivalent à 6120€), et de la MSH Paris Nord.
- LABEX ARTS-H2H « les processus de direction d’acteurs, de transmission et d’échanges », porté par Dusigne JF. pour l’Université Paris 8 et Lenglet S, pour le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. 2012-2015 2012-2013, 2013-2014 :
a) Clesthia/Syled,Université Paris 3,
b) Sciences de la Communication, Université Paris 8,
c) Koïnè Langages Transartistiques partenaire français de European Association for Theatre Culture
a) AKT-ZENT International Theatre Centre, Allemagne
b) Research Centre of the International Theatre Institute, Allemagne
(Association au projet européen « Education and Culture DG Culture Programme » porté par Akt-Zent de Berlin International Theatre Institute ITI (10510€) :International conference from 25th to 30th of March 2014 celebrating the World Theatre Day 2014, “The new Face of the Acting Teacher”, CNSAD et ARTA Paris.)
c) Universidad Nacional Autonoma de Mexico (UNAM) CUT - Centro Universitario de Teatro, Mexico
d) USP. Sao Paulo, Brésil.
e) (En articulation avec cet autre projet déposé « Les testaments de Sony Labou Tansi » : laboratoire HAR de Paris Ouest, laboratoire ITEM (Paris 1/CNRS/ENS), IMEC, Université de Brazzaville, Congo.)
a) 1 doctorante financée Labex (sous contrat) : Olga Lucia Cobo (3 mois), stagiaire vidéo.
b) 1 ingénieur d’Études CDD du 1/6/15 au 31/8/2015 : Anne di Duca. Dérushages et montages de films (1764,59 brut par mois)
a) Sessions publiques et participation des étudiants de Paris 8, Paris X Nanterre, et du Conservatoire du 8ème ardt.
b) Films des sessions expérimentales
c) 29 contributeurs, chercheurs, artistes, professeurs issus de France, d’Angleterre, d’Allemagne, de Roumanie, d’Italie, d’Espagne, de Pologne, de Finlande, de Russie, de Lituanie, du Kazakhstan, du Canada, des USA, du Mexique, du Brésil, de Bolivie, de Colombie, du Salvador, des USA, du Japon, de Taïwan.
d) Publication du livre « La direction d’acteur peut-elle s’apprendre ? » aux éditions les Solitaires intempestifs, 448 pages, publié avec le soutien de l’ANR (programme Investissement d’avenir ANR-10- LABX-80-01) et le concours de l’Université Paris VIII (scènes du monde, création savoirs critiques, axe ethnoscénologie)
Budget annuel du projet : Labex Arts H2H (30434€), EA 1573 (5095€), CNSAD (3000€), ARTA (3240€) AKTZENT / ITI : (10510€).
- Projet Labex Arts H2H / avec label MSH Paris Nord, 2016-18 : depuis oct. 2016, associé au projet porté par Gilles Remillet (EA4414 HAR (Histoire des arts et des représentations, Quellec Alain (PR, Université Montpellier I) : Consultation médicale virtuelle : un jeu de rôle sérieux. Expérimentations numériques et enjeux sociaux à propos d’un serious game pour une simulation pédagogique de l’entretien clinique médical.
(Scénarisation d’entretiens médicaux et réalisations de séquences jouées par des acteurs.)
Budget : 21245 €70 pour 2017.
(pour avoir l’intégralité des annexes,
télécharger le fichier .pdf disponible en fin de présentation)
A) Masters-classes organisées à ARTA (depuis 2014)
B) Ateliers exploratoires (depuis 2014)
C) Recherches-créations, vers un « acteur-créateur des scènes du monde », depuis 2014 :
D) Ateliers de dramaturgies plurielles et collaboratives : entre écritures créatives et écritures de corps
E) Mises en scènes, actorat, depuis 2014 :
F) Réalisation de films-vidéos de 12’ à 20’, depuis 2014 :
G) Protocole expérimental du projet Labex Arts H2H Les processus de transmission et d’échange dans la direction d’acteur, 2012-2015 :