Selon Walter Benjamin l’acteur de cinéma perd son aura – il ne devient plus qu’une image soumise au regard du public. Est-ce que le même sort attend les chanteurs lyriques ? Comment la manière de regarder un opéra – au cinéma, sur Internet ou à la télévision – affecte-t-elle la perception des spectateurs ?
Sofija Perovic, Docteure en Arts musicaux de l’université des Arts de Belgrade (L’Influence de la musique d’Andalousie sur l’interprétation des compositions pour clavecin de Domenico Scarlatti et d’Antonio Soler), Docteure en littérature de l’Université de Belgrade, prépare une thèse à l’EDESTA sur la représentation des déplacements spatio-temporels dans le spectacle lyrique contemporain. Elle est aussi claveciniste professionnelle et metteuse en scène.
La séance sera animée par Isabelle Moindrot et Anastasia Chintzoglou.
La Société d’Histoire du Théâtre nous accueillera de nouveau dans sa salle de lecture (71 rue de Richelieu, Paris 2e), de 17h à 19h.
Université Paris 8 - 2 rue de la Liberté - 93526 Saint-Denis cedex